Ouzbékistan

    • J’ai rencontré Karimsakova Nagima à Nukus, capitale du Karakalpakstan, république autonome à l’ouest de l’Ouzbékistan. Je l’ai enregistrée dans la maison d’Amet et Ayimkhan Shamuratovs, un musée dédié à la vie de deux grandes figures de la culture karakalpaque au XXème siècle. Karimsakova Nagima est membre de l’Ensemble Ayimkhan Shamuratova, ensemble qui fait revivre en musique des chansons composées par Ayimkhan Shamuratova elle-même, célèbre chanteuse et actrice du temps de l’URSS . Ce morceau, Yashapari, est joué avec un dotar fabriqué dans la capitale du Karakalpakstan, Nukus.
      Enregistré à Nukus,  décembre 2014.

    • L’Ensemble Ayimkhan Shamuratova interprète des chansons composées par Ayimkhan Shamuratova, célèbre chanteuse et actrice de l’URSS, célèbre figure de la culture du Karakalpakstan au XXème siècle. Les musiciens jouent des instruments traditionnels de leur région : le dotar (sorte de luth à deux cordes), le gijjak (similaire au kemenche iranien) et le shinqobiz (la guimbarde).
      – Nagima Karimsakova (dotar)
      – Khurliman Alabayeva (shinqobiz)
      – Sagidulla Saitov (gijjak)
      – Kurbangul Utigenova
      – Gulbanu Sitchanova


    • Enregistrements sonores de Karimsakova Nagima et de l’Ensemble Ayimkhan Shamuratova. Enregistré à Nukus, décembre 2014.

    • J’ai rencontré ces chouettes gosses dans la maison d’Amet et Ayimkhan Shamuratovs à Nukus, au Karakalpakstan. Le musée comprend un centre éducatif où les enfants de familles aux revenus limités peuvent venir passer leurs matinées, apprenant l’anglais, le russe, le chant ou encore la couture! Lors de ma visite, ils répétaient des danses pour le spectacle du nouvel an. J’ai donc apporté une petite touche musicale à l’ensemble; ils savent bien se débrouiller niveau danses improvisées! Enregistré à Nukus, décembre 2014. Pour plus d’infos sur le centre éducatif du musée, cliquez ici.

    • Mais quel étrange instrument! Enregistré dans la maison d’Amet et Ayimkhan Shamuratovs à Nukus, au Karakalpakstan. Décembre 2014.

    • Saodat Gulamova et les musiciens du Manzour Ensemble sont basés à Boukhara et sont des interprètes du Shashmaqam, la musique savante traditionnelle jouée à l’origine à la cour des émirs du royaume de Boukhara, en Ouzbékistan. « Shashmaqam » signifie « 6 maqams » et fait référence à 6 modes musicaux principaux associés à différents états émotionnels.
      1- Le Manzour Ensemble, dirigé par Sadriddin Gulov (saz et rubab, ne joue pas dans ces enregistrements), interprète la musique traditionnelle et folklorique d’Ouzbékistan.
      -Nadir Tachev (Qanun)
      -Jasur Mukhamedov (G’ijjak)
      -Mirzohid Abosev (Nay)
      -Dilmurod Hamroyev (Rubab)
      -Akmal Hamroyev (Doyra)
      -Ismat Iskandarov (Oud)
      2- Saodat Gulamova est une éminente chanteuse de Boukhara et une interprète professionnelle du Shashmaqam. Parce qu’amie de mon ami Sadriddin Gulov (qui joue du saz dans cet enregistrement), j’ai eu la chance d’enregistrer une de ses pièces.
      3- La dernière pièce de Shashmaqam est interprétée par Sadriddin (accordéon) et différents musiciens de l’université de musique dans laquelle Sadriddin enseigne.
      Enregistré à Boukhara, décembre 2014.

    • Une magnifique chanson folklorique de Boukhara par le Manzour Ensemble (Boukhara, Ouzbékistan).
      Enregistré avec mon Zoom H4n dans un studio de Boukhara, décembre 2014.

    • Romolom (« le foulard ») est un morceau traditionnel de la région du Kharezm, en Ouzbékistan. Dans cette région, l’accordéon (importé de Russie) a été intégré à la musique folklorique locale.
      Le morceau est interprété par les étudiants d’une université de musique de Boukhara, où mon ami Sadriddin Gulov (qui joue de l’accordéon dans cet enregistrement) enseigne.
      Enregistré au mois de décembre 2014.

    • Dans cette même université, où les échanges culturels franco-ouzbeks ont été plutôt prolifiques, des musiciens interprètent un morceau au Kashgar Rubab (à droite) et Doyra (à gauche). C’est la seule vidéo alors on en profite!

    • Une chanson austère jouée avec un tanbur, instrument à cordes traditionnel d’Asie Centrale.
      Enregistré à Boukhara, décembre 2014.

    • Andijan Polka est une des plus populaires danses traditionnelles d’Ouzbékistan. Le morceau est connu à travers tout le pays, et même dans ses pays voisins : Kirghizstan, Kazakhstan…
      Sadriddin Gulov m’a enseigné ce morceau lors de mon passage à Boukhara. Un bien précieux cadeau, car cette polka m’a servi de véritable outil de rencontres à travers toute l’Asie Centrale. Quelques-unes de ces histoires retranscrites dans cet article dédié à Andijan Polka.

    • A Samarcande, le jour de Noël, des gamins dansent sur Andijan Polka sur scène en compagnie d’un Père Noël à la cape aux motifs ouzbeks. La bonne manière ouzbèke de fêter Noël!
      Enregistré le 25 décembre 2014 à Samarcande.

    • Tanya Eleusizova et sa mère Valentina sont issues d’une famille russe mais habitent Tashkent, la capitale de l’Ouzbékistan, depuis près de 40 ans. Ce soir, dans leur vieil appartement, nous avons honoré l’amitié franco-russe en jouant et chantant de nombreux chants de France et de Russie. Malgré son âge avancé, Valentina nous en a sorti de belles; et c’est avec un air malicieux qu’elle m’a laissé l’enregistrer.
      Le premier morceau est une adaptation futée de la chanson populaire russe Podmoskovnie Vechera (Les nuits à Moscou), changée en Tashkentskiye Vechera (Les nuits à Tashkent).
      Le deuxième morceau est un conte pour enfants qu’elle m’a sorti par hasard quand j’ai allumé mon micro!
      Enregistré à Tashkent, décembre 2014.